Le constat
La crise économique désolvabilise les ménages et porte déjà préjudice à l’activité du marché immobilier et aux acteurs de la transaction. Le deuxième confinement, en interdisant les visites de biens à louer ou à acheter, est venu empêcher la conclusion des transactions locatives comme des ventes. Si chiffre d’affaires des agences en est affecté, ce sont d’abord les femmes et les hommes qui sont à la manœuvre et apportent le service qui sont pénalisés. Sur les quelque 100000 négociateurs qui réalisent les transactions en France, 20% seulement sont des salariés, éligibles au chômage partiel. Les 80% autres sont des travailleurs indépendants, portant le statut civil d’agent commercial et pour beaucoup le statut fiscal d’auto-entrepreneur.
Qu’il travaillent sous l’enseigne d’un réseau de mandataires, ou pour une ou plusieurs agences immobilières traditionnelles, leur situation mérite qu’on l’analyse et qu’on estime leurs moyens de résilience.
Les questions
- Quelle est la situation économique des agents commerciaux en immobilier dans cette période ?
- Comment accueillent-ils l’interdiction de faire des visites ?
- Les aides disponibles sont-elles adaptées à leur situation ?
- Comment les soutenir ?
- Faudrait-il associer au statut d’indépendant plus de sécurité?
Répondre à ces questions est l’ambition de cette nouvelle conférence du Cercle des Managers de l’Immobilier organisée le 19 novembre 2020 à 17h
Les intervenants
Débat animé par Henry Buzy-Cazaux, président fondateur de l’Institut du Management des Services Immobiliers.
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